Djo: Noel et Djo'titude...de Djo'yeuses fêtes?

Ah noël! Nan nan je ne vais pas vous faire un speech pour décrire en quoi c'est une super fête toute pleine de valeurs familiales, de convivialité et de bonne bouffe. Et je ne vais pas vous faire un speech sur les penchants commercialo-marketing que représentent les fêtes de noël. Je vais surtout vous parler du désastre qu’est Noël par rapport à la Djo’titude !

Nulle autres fêtes n’a autant d’impacte dévastateur sur la Djo’titude. En effet (j’aime dire en effet), à Noel on est obligé d’être famille à défaut de passer pour un névropathe insociable n’ayant pas su résoudre son complexe œdipien et/ ou sa crise de la puberté, alors que la Djo’titude a pour dogmes un individualisme à toutes épreuves et une indépendance affective. On est aussi d’accepter certain cadeau pourris avec un sourire Colgate – j’ai le sourire Colgate, pas forcement vous – ce qui nous force d’effectuer une savante évaluation du prix qu’a couté cet immondice / cadeau au mesquin d’en face, et de combien on pourra en tirer sur eBay (et je sais pas pour vous, mais moi ca me fait chier d’acheter sur eBay…obliger de se rendre à la poste, d’emballer le produit etc.…). Et à ce moment là tu te rends compte que cette super pièce d’art déco est vraiment sur évaluée pour quelqu’un que tu vois tout les dix ans, ce qui t’amène à une bouffée de stresse supplémentaire lorsque tu te chargeras de lui volé le cadeau une fois qu’il aura bien bu. « Et, c’est quoi ce landau ? Putain dis moi pas qu’ils ont rechier un nouveau mômes ceux là ! Genre ils en font un tout les ans ? Tant pis il n’aura pas de cadeau ». En plus lors de l’ouverture des cadeaux il faut faire preuve d’une diplomatie a toute épreuves prénom le cousin Benjamin qui déclare un « et à moi tu m’offre rien ? » tu ne peux clairement pas lui répondre « bah nan ».

Ensuite viennent les repas qui sont contre la Djo’titude même : que des plats franchouillards, dont l’origine remonte surement à l’avant révolution industrielle. Le Djo aime la viande, lorsqu’elle est virile pas quand elle est familiale ! (De la viande virile / familiale ? Je m’explique : la viande virile égale un bon steak/rôti/gigot avec une bière fraiche, et une tonne de moutarde ; une viande familiale égale ce même steak/roti/gigot avec un chiard pleurant à coté de soit car la moutarde est trop forte, un oncle qui sort une blague scabreuse et une flopée de bonne femmes – dont certaine n’ont aucun lien de parenté avec toi – qui se sont lancé le concours de « c’est moi qui rigole le plus fort et le plus faux »). La surabondance de nourriture n’est pas un gage de bon gout, vaut mieux moins que d’être resservie de force en patate + haricots vert et de « goutes moi ça c’est ta tente Lucie qui a fait ca – Tante Lucie ? C’est qui ? ». Le repas est un repas, merde ! Pas une arme de destructions pour le super corps que tu as. Putain le chocolat sa donne des boutons, et puis fourré au café c’est de la merde ! « Le vin c’est bon je sais, mais pas le tiens Tonton ! » « Nan Tatie ta viande n’est pas bien cuite ! Et nan merci maman, je ne prends pas de fromage après le café ! »

Mais bon vu que la Djo’titude c’est aussi être un Djo’nnard tu peux toujours t’amuser : offrir un briquet et un paquet de clopes à ton petit cousin de 14ans devant ses parents en ajoutant « tiens t’aura plus besoin de me taxer», et ne vous inquiétez pas, les regards et les esprits seront suffisamment ciblés sur le cousin que personne ne fera attention au fait que vous êtes non-fumeur. Et si votre famille a l’habitude d’accrocher des petits sachets de chocolats au sapin pour les plus jeunes, rien ne vous empêche de leur apprendre ce qu’est l’injustice, le vol, l’impunité « Ouinnn tonton a volé mes chocolat ! » et voire l’enfant se faire injustement punir pour nous avoir manqué de respect, délicieux !

Bon sur ce je retourne sur ma buche au chocolat, mon champagne et je vous souhaite de Djo’yeuse Fêtes de Noel !

PS culture G : on dit la Noël, et pas le Noël

PS bis : puisque c'est la Noël, je vous fait un petit cadeau, bon visionage !